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Extraits d'« Acceptez-moi comme je suis »

Romance optimiste

Lisez ces extraits et apprenez à connaître Edwige et Aaron. 🙂

Un début qui change tout

Guillemets début Jaune

Le regard d’Edwige est attiré par son téléphone. La musique résonne dans la pièce et le nom de sa mère s’affiche sur l’écran. Étrange, elles s’appellent rarement. Qu’a-t-elle de si urgent à lui dire pour la joindre si tôt le matin ? Intriguée, la jeune femme décroche.

– Edwige Bujold ?

Son sang se fige dans ses veines au son de la voix masculine de son interlocuteur. L’inconnu insiste pour confirmer son identité et la prie de se rendre à l’hôpital dans les plus brefs délais.

– C’est au sujet de vos parents, précise-t-il.

Le cœur d’Edwige tambourine dans sa poitrine, un film glacé s’étend depuis sa nuque jusqu’au bas de son dos et des frissons lui font dresser les cheveux sur la tête. La jeune femme aimerait questionner l’individu à l’autre bout de la ligne mais celui-ci s’obstine à ce qu’elle vienne sans tarder. Elle articule péniblement une formule de politesse et raccroche d’un doigt tremblant. Sa main moite reste un instant serrée autour du mobile, comme s’il était la seule chose à laquelle se retenir. Il lui faut plusieurs minutes pour se lever et sortir de l’immeuble. En chemin, elle ne prête pas attention aux passants, ses pensées tourbillonnent et s’entrechoquent. Rien ne sert de s’angoisser. Pourtant, si un urgentiste l’a contactée, ce doit être grave. S’il est arrivé quelque chose à sa mère, pourquoi son père ne l’a-t-il pas appelé ? Peut-être n’est-il pas avec elle ? Non, ce serait étonnant, Nathalie et François sont inséparables. Rien ne les éloignerait l’un de l’autre au point de ne pas appeler leur fille en cas de besoin.

« Acceptez-moi comme je suis, c'est un questionnement profond sur les choix auxquels nous devons faire face et la prise de conscience de ce que nous souhaitons véritablement. »

Une rencontre à distance

Guillemets début Jaune

La jeune femme avance d’un pas qu’elle veut digne et le frôle tandis qu’il reste près du montant de la porte. La fragrance masculine qu’il dégage l’enveloppe et son parfum boisé lui donne une impression d’élégance et de sophistication, bien loin de la vieille eau de Cologne que portait le notaire.

De l’autre côté, elle découvre un espace beaucoup plus grand, éclairé par les baies vitrées décorées de stores blancs. Edwige avance d’un pas et éprouve une soudaine légèreté. Tout va pour le mieux, elle a obtenu un entretien. Bientôt, elle sera débarrassée et libre. C’est comme si le fait d’entrer dans cet espace la libérait d’une partie du poids qui pèse sur ses épaules.

Aaron toussote et la fait se retourner. Elle en a presque oublié sa présence. Le conseiller est assis dans un énorme fauteuil en cuir situé derrière un bureau en demi-cercle. Edwige remarque tous les éléments qui l’entourent, s’imprègne de l’atmosphère reposante provoquée par l’ordre et la pureté de l’air. Le calme se propage en elle, comme une vague bienfaisante. Depuis combien de temps n’a-t-elle pas ressenti une telle émotion ? Est-ce la sobriété du lieu qui lui apporte cette sensation de sécurité dont elle a tant besoin ?

Le second toussotement d’Aaron la sort à peine de ses rêveries. Les bras du conseiller sont posés sur le bord de la vitre et il porte la tête haute. Se dégage de lui une assurance contrôlée, comme s’il avait l’habitude de dominer tout ce qui gravite autour de lui, objets et individus confondus. D’ailleurs, le ton sec et impératif qu’il emploie ne fait que la conforter dans son idée.

– Très bien, maintenant que vous êtes là, je vous écoute.

Son regard suffisant la convainc de retrouver ses esprits et d’en venir rapidement au fait. 

Soirée entre copines

Ce soir, Edwige est sur son trente-et-un. Elle a rendez-vous avec ses amies chez Tiko, un bar du centre-ville dont le patron connait bien la petite bande. La jeune femme est tout sourire lorsqu’elle retrouve Lisa. Son amie aussi a sorti le grand jeu. Elles s’enlacent et commencent tout de suite à discuter de leur semaine. Le groupe s’agrandit rapidement lorsque Lucie et Élodie les rejoignent. Toutes les quatre se commandent une bouteille de vin blanc et bavardent. Edwige est heureuse d’être avec ses meilleures copines. Elle aime ces moments de liberté où elles rient et se moquent de leurs problèmes. Chacune à sa manière lutte avec acharnement face à la dureté de la vie. Elles préfèrent accepter les choses comme elles viennent et s’amuser de tout, du moins au cours de ces retrouvailles entre filles. Tout prend une tournure plus légère en écoutant les malheurs des unes et des autres.

La conversation ne met pas longtemps pour dévier vers la gent masculine. Lucie explique que son mari a encore égaré sa carte bancaire. Après avoir retourné toute la maison et les deux voitures, elle s’est décidée à faire opposition. Pour finalement découvrir qu’il avait tout simplement rangé sa carte dans son portefeuille mais n’avait pas pensé à y jeter un œil avant de crier à sa perte. Les jeunes femmes rient aux larmes, aidées par le vin qui leur monte déjà à la tête. Lisa raconte ensuite une des nouvelles maladresses de son copain.

– Je venais de lire une des romances que j’adore, alors vous voyez, j’étais tout émoustillée.

Les filles pouffent puis se calment afin d’écouter la suite.

– Après avoir fait des allusions toute la soirée, j’avais vraiment envie qu’il me touche et… bref. Je l’ai attendu, nue comme un ver après ma douche et je l’ai appelé au secours, lui faisant croire que j’avais aperçu une araignée. Je pensais qu’il allait être content de me voir dans ma tenue d’Ève. Vous imaginez la scène, j’avais pris une position sexy, pas très naturelle d’ailleurs. J’étais sûre qu’il allait comprendre mon petit jeu, mais non. Il est entré avec un paquet de chips à la main. Il m’a à peine regardée et comme il ne trouvait aucun insecte, il est reparti en bougonnant car il venait de manquer une partie de sa série pour rien.

Elle se mit à rougir de honte sous les cris de ses amies.

– Quel idiot, il ne sait pas ce qu’il a raté !

– Tu devrais lui foutre un vent la prochaine fois que ça le chatouillera.

Grâce à la solidarité féminine de ses copines, Lisa pouffe et parait oublier sa frustration.

Guillemets fin Jaune

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Sorti le 12 octobre 2019

Souvenirs coquins

Guillemets début Jaune

– Tiens, vous avez vu le dernier film de Bradley Cooper ? s’exclame Elodie.

– A Star Is Born, oui j’ai adoré ! s’écrit Lucie.

Rapidement, les amies affichent chacune à leur tour la photo des acteurs qu’elles trouvent les plus sexy. Elles en sont arrivées à Channing Tatum quand Edwige leur propose de dîner. Les talons claquent sur le parquet stratifié tandis que tout le monde s’installe autour de la surface boisée recouverte d’un chemin de table jaune pâle.

– Tous ces beaux garçons me font penser à ton ex Edwige, le super ultra sexy Matt !

Un gémissement d’extase remplit la pièce, aussitôt remplacé par le bruit de verres qui s’entrechoquent alors que les quatre copines trinquent aux ex-copains sexy.

– C’est vrai qu’il était super bien foutu !

– Et son sourire… C’était quoi son problème à lui ?

Toutes les têtes se tournent vers Edwige, qui a retrouvé sa bonne humeur.

– Il était barbant avec ses séances de rugby tous les weekends. Non seulement ça lui prenait tout son temps mais en plus, il fallait que j’aille le voir pendant ses matchs et que je joue les groupies. Très peu pour moi.

– Tu as tenu quelques mois quand même ! lui rappelle Élodie.

Edwige sent ses joues picoter et le regard acéré de ses amies l’oblige à avouer le fond de ses pensées.

– Hum… oui… il y avait d’autres avantages à sortir avec un sportif aussi… bien monté que lui. Ça valait bien le coup de faire quelques efforts !

Le gloussement général amuse Edwige. Elle espère que cela leur suffira, mais Lucie ne lâche pas le morceau.

– Je ne me rappelle pas de ça… raconte !

– Des détails ! réclament en cœur les trentenaires dont l’âge mental vient de chuter devant les souvenirs croustillants que leur compère s’apprête à leur décrire.

– OK ! OK… disons que Matt est non seulement bien foutu, mais en plus il sait très bien utiliser ce que mère Nature lui a généreusement offert.

Les jeunes femmes ne lâchent pas Edwige jusqu’à obtenir tous les détails possibles. Elles terminent le repas, hilares et rouges comme des tomates en imaginant leur amie dans les vestiaires du gymnase.

Edwige rit aussi de bon cœur. Son copain de l’époque lui a fait découvrir des plaisirs jusqu’alors inconnus. Mais elle a décidé de mettre fin à cette mascarade face au manque de maturité du bel athlète. Cela n’enlève rien à cette expérience et à l’effet que ses histoires ont sur les trentenaires. Pour la plupart, elles n’ont eu que très peu de petits amis avant d’être tombées sur l’homme de leur vie, contrairement à Edwige. Ses relations durent en général plusieurs mois, voire quelques années. Mais aucune n’a abouti à la réussite amoureuse dont se vantent ses copines.

Edwige se rappelle des jeux de séduction, la sensation de se sentir désirée et appréciée. Certaines de ses fréquentations auraient peut-être pu se poursuivre davantage. Mais elle a préféré y mettre fin lorsqu’elle ne parvenait pas à imaginer un avenir durable avec l’homme qu’elle fréquentait.

J'espère que ces extraits vous auront donné envie de savoir comment Edwige mènera les changements qui se présentent à elle. Bonne découverte et belle lecture !
Je vous souhaite le meilleur !

Lorsqu’il faut faire face à ses peurs

Edwige rêve de vivre un instant comme celui-ci, où l’être aimé est là, face à elle. La seule limite étant le choix de s’investir ou non pour cet homme. Son choix. Soudainement, elle a envie de tout envoyer balader. Elle aurait préféré que Raphaël ne l’ait pas rejoint ce soir. Elle voudrait agir comme bon lui semble et ne plus se préoccuper de ce que pensent les autres. Alors qu’est-ce qui l’en empêche ? La question s’est souvent posée et elle connait déjà la réponse. La peur. Celle qui s’immisce dans son esprit à l’idée de prendre une mauvaise décision sur un coup de tête. Celle qui la pousse à retarder son passage à l’action. Que ferait-elle si ses amis la rejetaient comme tant d’autres avant eux ? La présence du beau blond à ses côtés est un poids à cet instant, pourtant il lui permet de se sentir moins seule. Edwige a conscience de sa hantise de l’abandon, elle y a fait face plus d’une fois et ne sait toujours pas comment la gérer. 

Guillemets fin Jaune

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Emilie Varrier rose

Salut ! Moi c'est Emilie !

Je possède tout un monde de douceur à vous faire découvrir. Ma spécialité, la Romance Optimiste ! Je savoure le bonheur chaque jour et je souhaite le partager avec vous.

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